Avoir une résidence secondaire, c’est quand même bien, car pour la plupart des Français, c’est une maison de vacances où ils peuvent se reposer et profiter des beaux jours. Mais attention, qui dit logement de vacances dit aussi que les logements sont vacants et inoccupés la majeure partie de l’année ! Cela augmente le risque d’être confronté à des squatteurs. Ces occupants, dont les lois leur imposent de n’avoir aucun droit ni titre, peuvent être préoccupants. Essayons d’y voir clair.
Squatting : Un acte de vandalisme puni par la loi
Lorsque des intrus s’introduisent dans votre maison (briser des vitres, crocheter des serrures, etc.), on appelle cela un « squat ». Ils occupent ensuite la résidence sans le consentement du propriétaire.
Lorsqu’une maison est envahie, il est nécessaire d’entreprendre des démarches auprès de la police, de faire évacuer ou d’expulser les occupants. Occuper un terrain sans autorisation est un acte de vandalisme et doit être puni par la loi. Les intrus peuvent être punis d’un an de prison et de 15 000 € d’amende pour avoir pénétré dans une résidence. L’occupation du bien à l’insu du propriétaire peut entraîner les mêmes sanctions. Pour s’en débarrasser, il est possible d’installer une porte anti squat. Cela peut protéger et préserver vos biens.
Comment les squatters pénètrent-ils dans un logement ?
Les squatteurs sont généralement conscients de leurs droits. En fait, il existe des tonnes de guides sur Internet qui répertorient toutes les façons utiles de squatter sans prendre trop de risques. Les aspirants squatteurs effectuent donc d’abord des reconnaissances afin de repérer les logements vacants et, si possible, se tiennent hors de vue des passants et des riverains pour être plus prudents. Il est également recommandé de cibler les bâtiments inoccupés depuis un certain temps. Une fois identifié, le squatter pénètre le plus prudemment possible dans l’habitation et s’y installe. Ce dernier se charge généralement du changement des serrures.
Certaines personnes se donnent parfois la peine d’envoyer du courrier à cette adresse afin de prouver qu’elles habitent sur place si la nouvelle procédure d’expulsion accélérée échoue. Les guides proposent également des conseils sur leurs droits, la préparation à la défense (lois, aide juridique, allocations professionnelles, etc.), et des conseils pratiques pour éteindre les alarmes, crocheter les serrures, ou encore se procurer de l’eau. Les coûts de l’électricité sont inférieurs. Certains sites affirment même qu’il y a « peu ou pas de risque » pour les squatteurs qui suivent leurs recommandations.
Le nombre de squats a explosé ces dernières années en raison de crises sociales et sanitaires et d’une grande instabilité pour certains, mais aussi en raison de la facilité d’accès à ces informations et de la démocratisation de ces pratiques. De plus, les gens sont souvent à la tête de réseaux de squatteurs et aident ainsi une personne dans le besoin à trouver un logement gratuitement. Pour cela, nous vous recommandons d’installer une porte anti squat. De cette façon, vous pouvez éviter toutes violations et occupations illégales.
La prévention, la meilleure façon de prévenir les squats
Les squatteurs sont souvent habitués à s’installer dans des logements inoccupés car il est très difficile pour des étrangers d’entrer dans leur logement et d’y vivre à moins d’être menacés ou contraints d’agir. S’il existe désormais un spécialiste vers lequel vous pouvez vous tourner lorsque vous êtes confronté à une occupation illégale de votre logement, l’idéal serait quand même de ne pas se retrouver dans une situation aussi problématique. En fait, l’expulsion peut être longue, difficile et coûteuse, en plus de la dégradation que peuvent provoquer les squats.
La prévention reste donc le meilleur moyen d’éloigner les squatteurs de votre maison. C’est pourquoi nous vous recommandons :
De garder votre logement le plus vide possible :
Que vous deviez vous absenter quelques jours ou plus. Pensez à avertir vos voisins si une personne de confiance ne peut pas occuper votre logement pendant votre absence. Ils pourront vous répondre rapidement s’ils ont des questions.
La sécurité de son domicile
Se protéger des effets des squats passe aussi par améliorer la sécurité de son domicile. Vous pouvez le faire en installer une porte anti squat ou en demandant à un serrurier d’installer une serrure multipoints. Cette dernière offre un excellent niveau de sécurité par rapport aux autres types de serrures du marché.
Installer des sirènes
Une autre mesure préventive consiste à installer des sirènes. Cela pourrait dissuader les squatteurs si quelqu’un tentait de s’introduire par effraction. Si votre logement est occupé malgré ces mesures, il existe des solutions à la situation.
Se débarrasser des squatters
Malgré toutes les solutions pour éviter le squattage, une personne sans droits ni titres peut quand même réussir à pénétrer dans votre résidence et à s’y installer. Dans ce cas, vous pouvez utiliser différentes solutions pour l’expulser. Il est important de distinguer s’il s’agit de votre résidence principale ou secondaire.
Pour la maison principale
Une résidence principale est une résidence où vous résidez plus de huit mois par année. Lorsqu’il est saisi, le plus simple pour le libérer est de porter plainte à la police. La plainte doit être accompagnée de la preuve qu’il s’agit bien de votre logement et que l’entrée dans la propriété s’est faite par manipulation, menaces, agressions ou coercition.
Depuis la promulgation de la loi anti-saisie en 2015, l’empiétement sur les habitations principales est considéré comme une intrusion, il n’y a donc pas de délai pour déposer une plainte auprès de la police. Dans la plupart des cas, cela aboutit à l’expulsion du squatteur. Toutefois, si la police ne fait pas preuve de diligence, vous pouvez demander au commissaire du comté de mettre le squatteur en demeure de quitter les lieux dans un certain délai. Sinon, nous vous recommandons toujours d’installer une porte anti-squat. Cela peut renforcer votre tranquillité.
Pour la maison secondaire
Si le squattage a lieu dans un logement qui n’est pas votre résidence principale, vous devez porter plainte à la police dans les 48 heures suivant le début du squattage. Si aucune démarche n’est entreprise dans ce délai, vous n’aurez d’autre choix que de vous adresser au tribunal. Le tribunal compétent dans ce cas est le tribunal de grande instance du lieu où se trouve le logement. Vous devez prendre toutes les précautions nécessaires afin d’éviter qu’une maison n’envahisse le terrain. N’hésitez pas à solliciter les services d’un spécialiste de la sécurité du logement si nécessaire et d’installer une porte anti-squat. C’est une solution par excellence pour empêcher les squatters.