Quels procédés pour réaliser un assemblage de circuits imprimés ?
Également appelés cartes électroniques, les circuits imprimés sont destinés à des usages très diversifiés. Ils sont souvent présents dans les appareils électroménagers et ordinateurs. Ils se présentent sous forme de plaquettes et sont le résultat d’une association de plusieurs éléments électroniques entre eux pour aboutir à des couches ultras fines de cuivre. Au nombre de circuits imprimés, on peut citer les cartes mères, les cartes d’extension ou les barrettes mémoires. Plusieurs procédés peuvent conduire à leur réalisation.
La gravure chimique
Qu’il soit prévu pour des usages en entreprise ou dans un cadre particulier, pour réaliser un assemblage de circuits imprimés, vous devez commencer par bien choisir sa méthode de création. Il en existe 4 au total à sélectionner en considérant le type de matériaux que vous disposez et la finalité que vous souhaitez donner à la carte en termes de détails techniques et de qualité. La gravure chimique est la méthode la plus simple et la plus répandue. Elle se réalise à l’aide de matériau spécifique tel que le chlorure de fer et les réactifs d’attaque. Elle est généralement appliquée sur des métaux comme le cuivre le laiton, l’aluminium et l’inox. En règle générale, le fonctionnement de la gravure chimique fait intervenir plusieurs étapes bien définies. La première consiste à couper, nettoyer puis aménager la plaque métallique qui sera utilisée. Cette dernière est ensuite couverte par une solution susceptible de protéger les zones les plus vulnérables aux attaques. Cette technique de fabrication a pour particularité de favoriser des découpages précis. Néanmoins, elle exige la mise en place des mesures sécuritaires efficaces, notamment le port des gants de protection et des lunettes de sécurité, le choix d’un endroit assez aéré et non accessible aux enfants.
La gravure par rayon ultraviolet
La gravure par rayon ultraviolet consiste à réaliser des cartes électroniques en utilisant un rayonnement électromagnétique à très forte énergie et avec des ondes longues de 120 à 10 nm environ. Plus coûteux généralement que la gravure chimique, elle permet de fabriquer des circuits imprimés de taille minimes avec une finesse remarquable. Le circuit imprimé réalisé ici peut être placé sur la lentille de contact électronique afin de réaliser des expériences. Ce qui représente un handicap dans le choix de cette méthode reste l’inexistence parfois des matériaux à utiliser ou encore leur caractère coûteux.
La gravure mécanique
La gravure mécanique a pour objectif de garantir un marquage ineffaçable et indélébile, car il se réalise à base d’un fraisage au couteau tranchant. Cela permet de pénétrer en profondeur de la matière à façonner. Cette méthode de création de circuits imprimés peut s’effectuer aussi bien sur les matières plastiques que sur du métal. De plus, elle offre la possibilité d’y ajouter des peintures de diverses couleurs pour plus d’esthétisme. Elle est souvent plébiscitée par les entreprises, d’autant plus qu’elle permet d’obtenir des cartes électroniques de qualité supérieure. Il faut cependant une machine appropriée pour adopter ce type de technique.
La gravure au laser
Cette dernière méthode d’impression de circuits imprimés s’apparente visiblement au précédent. Mais ici, en lieu et place de la machine de gravure mécanique, on se sert d’un rayon ou faisceau laser pour façonner la surface d’un objet et créer la carte électronique. Le rayon laser produit une chaleur intense qui lui permet d’altérer la matière à travailler pour donner la finition souhaitée. Cette technique est caractérisée par une rapidité absolue et reste très efficace en termes de précision.